T.T. CHAU (PRINCIPIA)

D. DELOISON (EADS)

A. FONTES (CEA)

Ph. GILLES (FRAMATOME-ANP)

B. JOURNET (EADS)

J.F. JULLIEN (INSA Lyon)

S. OTT (RENAULT)

J.Ph. SERMAGE (EDF)

Dans le cadre des analyses d’intégrité de gros composants (industrie nucléaire, navale,…), la plupart des problèmes concernent les soudures. L’influence des contraintes résiduelles peut, en effet, être importante sur plusieurs types d’endommagement : corrosion, fatigue, rupture fragile, amorçage voire propagation en rupture ductile. Il faut donc savoir les prendre en compte et les évaluer. La mesure des contraintes résiduelles est difficile surtout de façon non destructive et la simulation numérique du processus de soudage est alors un moyen très attendu dans ce domaine. Elle peut également permettre d’analyser facilement les effets des paramètres de soudage sur les caractéristiques mécaniques du joint soudé et de son influence sur la structure.

Dans d’un contexte réglementaire de plus en plus exigeant, il convient de se prémunir de moyens de calculs performants et validés. Ces moyens sont soit des outils - métiers à vocation industrielle (mise en œuvre rapide) soit des outils - experts où sont capitalisés entre autres les avancés récentes de la R & D dans ce domaine. Une estimation correcte des contraintes résiduelles permettra également de se prononcer sur l’extension de la durée de vie des composants en service.

Néanmoins plusieurs problèmes rendent encore difficile la simulation du soudage multipasse. En premier lieu le nombre de cordons qui peut être très élevé (plus de 150 pour certaines tuyauteries), ensuite la connaissance de la séquence de soudage et de la forme des dépôts, les effets de bridage, les effets tridimensionnels (reprise de cordons, soudage manuel), risque d'apparition de défauts de collage,. Bien entendu, le problème de la modélisation de l'apport de chaleur se pose aussi pour ce type de soudage.

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